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Comme lors de l’épisode de février 2021, les poussières du Sahara arrivées en France pourraient contenir des traces de Césium-137, issus des essais nucléaires français dans les années 60.

Au vu des faibles concentrations, cet élément radioactif ne présente aucun risque pour la santé Depuis mardi matin, une vague de poussières en provenance du Sahara s’est immiscée un peu partout en France, voilant le ciel d’une couleur ocre et déposant une file pellicule rouge sur les voitures…

Comme le rappellent plusieurs études et notamment celle de l’Atmo (Associations de surveillance de la qualité de l’air), ce phénomène n’est pas sans danger pour la santé car il entraîne avec lui tout un tas de polluants dans l’air comme des particules fines.

Dans son voyage de plusieurs milliers de kilomètres, ce nuage de poussière porté par le « sirocco », un vent saharien soufflant sur l’Afrique du Nord, entraîne aussi avec lui… des particules radioactives.

Résultats attendus d’ici 15 jours

Pour l’épisode de poussières arrivé cette semaine, l’IRSN assure à « Libération » que les mesures ne sont pas encore disponibles. « Les résultats seront disponibles d’ici environ 15 jours », assure l’Institut.

« Le problème est que les sables du Sahara ont de la mémoire, que les particules de Césium-137 (Cs-137) ont une durée de demi-vie de 30 ans et que l’on se retrouve donc à chaque épisode de ce type avec des niveaux de césium légèrement supérieurs à la normale, lorsque ces particules retombent en France », affirme au « Parisien » Jacky Bonnemains, président de l’association écologiste Robin des Bois.

Mais l’origine de cette radioactivité dans les particules de sables sahariens est bien connue et sa quantité retrouvée n’affole pas vraiment les scientifiques concernant les risques pour la santé humaine.

facile6259s - 17 mars 2022 à 18:38

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