fiches_ble.jpg

Les cours du blé repartaient à nouveau dans le rouge à la mi-séance mercredi face aux espoirs de paix en mer Noire. L’Ukraine serait en effet prête à s’engager à la neutralité diplomatique et concéderait ainsi à la Russie sa principale demande.

L’arrêt des hostilités permettrait une rapide reprise des exportations mer Noire (les zones portuaires auraient été épargnées par la guerre jusque-là) et écarterait les risques sur les semis de printemps et le traitement des cultures d’hiver.

Pour le moment, le marché continue toutefois de composer avec l’asséchement brutal des origines ukrainiennes et russes depuis le début du conflit. La sécurité alimentaire en Afrique et au Moyen-Orient suscite notamment beaucoup d’inquiétudes et motive une réorganisation rapide des flux commerciaux.

Un bateau français à destination de l’Égypte a notamment été rapporté. Le marché est par ailleurs mis sous pression actuellement par la reprise épidémique du Covid-19 en Chine. Les restrictions sanitaires imposées par l’Empire du Milieu risquent en effet de réduire ses importations de maïs et de soja à court terme. Vers 14h00, le blé Euronext à échéance mai 2022 se relâchait de 5,25 €/t, à 381,25 €/t, tandis que le contrat septembre 2022 diminuait de 3 €/t, à 323,25 €/t.

Le maïs Euronext à livraison août 2022 se contractait de 1,5 €/t, à 339 €/t, le terme juin 2022 s'enfonçait de 1,25 €/t, à 345,0 €/t.

facile6259s - 17 mars 2022 à 18:45

Pas encore de commentaire

Ou